On n'est pas les bienvenus à la préfecture non plus...
3 personnes nous ont rejoints dans notre action depuis le 16 mai. Katia, Quentin et Christine font la grêve de la faim dans leur localité. Ils nous ont envoyés une attestation sur l'honneur et se font contrôler tension, coeur etc et le poids qu'ils perdent par leur médecin. Nous sommes plein de gratitude devant leur participation à distance. A noter que Quentin tiendra un stand d'informations sur la vivisection et en soutien aux grévistes, à Brest samedi 23 mai de 9h à 13h place de la Liberté, si vous êtes dans le coin, ce sera cool de lui rendre visite.
Chaque jour de la semaine nous irons apporter notre requête écrite à la préfecture afin de lui rappeler notre action et nous avons commencé cette démarche aujourd'hui. Un policier nous avait conseillé de nous rendre à l'hôtel de la préfecture pour déposer cette lettre car le préfet y travaille et y réside. Mais pas plus tôt avoir franchi l'entrée qu'un fonctionnaire reçoit un appel pour nous faire sortir, pas franchement aimablement. Nous nous sommes dirigés alors à la préfecture administrative où 2 policiers nous ont interpellés rapidement avec un long contrôle d'identité et prise de photos de nos panneaux. On nous a tout de même autorisé à laisser notre courrier à l'entrée après un échange avec un huissier préfectoral guère sympa. Visiblement notre action gêne... Le préfet du Bas-Rhin est réputé aimable, ouvert, disposé au dialogue, pour l'instant il se révèle plutôt hostile dans ses ordres envers 2 pauvres et inoffensifs grévistes de la faim commençant à être fatigués !
Une place Kléber radieuse de soleil nous attendait ensuite, c'est devenu un peu notre QG de visibilité. Heureusement les policiers tolèrent nos panneaux sans déclaration de manifestation. Un pompier, entre-autres passants, a témoigné beaucoup d'encouragement et de respect à notre égard. Merci aux militants d'Animalsace d'être passés nous soutenir, Emmanuelle, Nathalie, Luc the boss, et Céline qui m'a retrouvé mon porte-documents contenant plein de choses précieuses et que j'avais oublié sur un scooter garé devant la préfecture ! Nous avons rencontré un évêque gallican, Mgr Raphaël Steck, homme d'église animaliste (comme quoi il y en a dans la religion chrétienne) qui était à la manifestation de samedi dernier et qui va adresser une missive au préfet.