L’oreille de la Corée du Nord

Nouvelle déclaration publique d’amour de ma part envers le préfet Bouillon en fin de matinée au mégaphone ! A peine arrivée à proximité de sa résidence dorée entretenue par nos impôts, plusieurs policiers, aimables, me contrôlèrent l’identité et le contenu de mes sacs. « Vous ne me connaissez pas encore assez ? » leur demandais-je en souriant. « Oh si, tout le monde vous connait maintenant à Strasbourg » me répondirent-ils également avec le sourire. « Mais on a des ordres… » m’ont-ils avoué.
Jusqu’à présent on pouvait se positionner devant la résidence dorée, aujourd’hui le préfet avait décrété l’obligation pour moi de rester à distance de son palais. Au cas certainement où ma voix amplifiée puisse fissurer les façades de ses luxueux appartements !

Le sieur Bouillon se révèle visiblement de plus en plus froussard, malgré sa garde rapprochée. Un médaillé comme lui de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite (!) est-il digne de ces distinctions ?…

Afin de le rassurer, j’ai multiplié les « N’ayez pas peur de moi ». Je lui ai présenté ma mère exceptionnelle (79 ans) que je remercie de m’avoir accompagné, qui l’a prié au mégaphone d’être attentif expressément à l’égard des grévistes de la faim. Je lui ai présenté Monseigneur Raphaël Steck, évêque gallican que je remercie de lui avoir rappelé la nécessité d’être respectueux envers les animaux, surtout lorsque l’on dispose de méthodes scientifiques substitutives fiables et sans violence. Enfin je lui ai présenté Ilan (10 ans), militant extraordinaire en herbe que je remercie d’avoir fait une leçon d’éthique au préfet. 3 témoignages émouvants d’authenticité et représentatifs de tout humain doté de cœur et de logique, que je n’oublierai jamais…
Malgré tous ces appels en direction du haut-fonctionnaire pour le tranquilliser, lui demander de nous recevoir, RIEN, toujours RIEN en retour. Comme si que Stéphane Bouillon n’était qu’un spectre, c’est-à-dire RIEN.

La radicalisation qu’il semble redouter (et il peut la redouter…) n’aurait pas besoin d’être très importante tellement il nous montre qu’il est piètre, à l’image de sa hiérarchie pour laquelle il n’est qu’un vulgaire pion.

Pour ce motif que nos dirigeants de carton ont recours actuellement aux déploiements de force, aux intimidations, aux contraventions etc, s’imaginant museler la gronde populaire croissante. Recours également aux surveillances, entre eux, entre états, et envers nous. Aucune annonce n’avait été faite de notre démarche d’aujourd’hui, pourtant une dizaine de policiers nous attendait pour nous faire face. J’ai communiqué par téléphone et par messagerie privée en groupe très restreint sur Facebook, pour vérifier si j’étais sur écoute ou si un responsable d’une association qui m’avait appelé, l’était. On en déduit donc qu’il vaut mieux éviter le téléphone en ce moment. Le déploiement policier n’était pas dû au 14 juillet ou à Vigipirate car nous sommes revenus sur place 2 heures après, et ces braves gardiens de la paix étaient partis…

Notre oeuvre, votre œuvre auront bientôt raison du système barbare et de ses combinards. A leur différence, je n’ai rien à dissimuler, la transparence est ma force. Nullement je redoute leurs écoutes. Eux, de nous, ils sont morts de peur !

Comments

[amipb78]

Mille fois bravo.